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Les éditions Sydney LaurentCatégories
Roman policierAnnée de parution
2021Un groupe de terroristes inconnus menace la France d’attentats dirigés contre les populations civiles . Comment, dans des délais très courts, le détective Clément Ruther, missionné officieusement pour mener une enquête parallèle à celle de la police, va-t-il pouvoir gagner une course de vitesse réputée perdue d’avance ? Face à des activistes qui ne reculent devant rien pour brouiller leur piste, et contrarié par des policiers bornés qui ne cessent de lui mettre des bâtons dans les roues, il va devoir affronter, seul, une chef de bande déchaînée . Notre ami, insupportable électron libre, éternel rebelle à toute hiérarchie, impertinent comme à son habitude et électrisé par son sens de l’humour, surmontera-t-il tous ces obstacles jusqu’à remplir son contrat ? Contrairement aux précédents, ce roman policier n’est pas écrit en argot. Mais il conserve malgré tout le sel de l’inconvenance et l’insolence sulfureuse des romans précédents. Extrait poison Clément Ruther avait pris son air le plus ingénu et innocent qui soit. Quant au commissaire, il dut avaler en urgence trois grandes goulées d’air afin de poursuivre son interrogatoire. – Bien sûr ! Mais moi, je me comprends, c’est l’essentiel. Et dites-moi comment il se fait que je vous trouve toujours là où je me rends ? Le visage du détective se fendit alors d’un large sourire. – Là, je peux vous répondre, monsieur le commissaire. Le commissaire se rasséréna et il gonfla sa poitrine avec un air de victoire, tout en faisant, d’un regard, triomphant, le tour de ses collaborateurs. – Eh bien ! Dites toujours. – C’est parce que, finalement, vous faites assez bien votre travail, monsieur le commissaire. Camille Bravier pâlit, interloqué. – Je ne comprends pas… – Ne m’avez-vous pas dit que vous me faites filer ? Il est donc naturel que vous soyez toujours à ma remorque. Le commissaire devint alors plus rouge que la plus rouge des pivoines. Ses poings se crispèrent et il eut bien du mal à se retenir d’en lancer un dans le visage du détective… Celui -ci le regardait, toujours en souriant. Clément Ruther avait retrouvé un peu de son humour. « La dérision est le meilleur outil pour déstabiliser les gens trop sûrs d’eux -mêmes », pensa-t-il. – Excusez-moi, monsieur le commissaire, mais, en outre, vous ne pouvez prétendre que vous alliez où, moi -même, je me rendais tout à l’heure. – Et pourquoi donc, je vous prie ? Claire, limpide et sobre, la réponse vint d’elle -même, tant elle semblait naturelle et sans aucune malice. – Mais, tout simplement parce que je ne le savais pas moi - même